Dans le même temps, l'usage de moyens illégaux dans la lutte contre le FLN algérois et ses partisans se développe. Ainsi, la torture durant les interrogatoires est justifiée selon certains militaires par l'état de "nécessité". De fait, après une vague d'attentats au printemps, la situation semble s'apaiser et les réseaux du FLN sont progressivement démantelés.
Au final, cette bataille d'Alger s'achève par la capture des chefs du FLN et la victoire des militaires de Massu à l'automne 1957. Cependant, l'usage de la torture, les disparitions inexpliquées (telle celle de Maurice Audin), les démissions du général Pâris de la Bollardière ou de Paul Teitgen, en charge de la police d'Alger, révélèrent dès cette époque le profond malaise provoqué par cette "victoire".
Rappelons au passage que le livre la question d'Henry Alleg, qui dénonçait la torture fut censuré, tout comme le film "" de Gillo Pontecorvo, pourtant remarqué à la mostra de Venise, au festival de Cannes et même aux Oscars! Depuis 2003, ce film serait même projeté aux GI's américains en partance pour l'Irak afin de les familiariser à la guérilla urbaine...
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